jeudi 29 octobre 2009

Benoît XVI : Afrique, lève toi...tu n'es pas seule


Benoît XVI : Afrique, lève toi...tu n'es pas seule Le 26 octobre 2009 - (E.S.M.) - A10 h en la Basilique vaticane, le Pape Benoît XVI a présidé la messe concélébrée avec les Pères synodaux, à l'occasion de la clôture de la IIe Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. Dans son homélie, Benoît XVI a dit, en commentant les lectures du jour, que "le dessein de Dieu ne change pas. Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image ► Cliquer Benoît XVI : Afrique, lève toi...tu n'es pas seule Synthèse de l'homélie du Saint-Père Le 26 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - A10 h en la Basilique vaticane, le Pape Benoît XVI a présidé la messe concélébrée avec les Pères synodaux, à l'occasion de la clôture de la IIe Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. Dans son homélie, Benoît XVI a dit, en commentant les lectures du jour, que "le dessein de Dieu ne change pas. A travers les siècles et les évènements de l'histoire, il montre toujours le même objectif: le Royaume de la liberté et de la paix pour tous; d'où sa préférence pour ceux qui sont privés de liberté et de paix, pour ceux dont la dignité humaine est bafouée. Nous pensons, en particulier, aux frères et sœurs d'Afrique qui souffrent de pauvreté, de maladie, d'injustice, de guerre et violence, et de migrations forcées. L'Eglise en Afrique, à travers ses pasteurs, provenant de tous les pays du continent, de Madagascar et des autres îles, a accueilli le message d'espérance et la lumière pour marcher sur la route qui conduit au Royaume de Dieu. La foi en Jésus-Christ, lorsqu'elle est bien comprise et pratiquée, guide les hommes et les peuples à la liberté dans la vérité ou, pour reprendre les trois mots du thème synodal, à la réconciliation, à la justice et à la paix". Après avoir relevé que l'Eglise, dans le monde, est "une communauté de personnes réconciliées, d'ouvriers de justice et de paix", le Saint-Père a souligné que "pour cette raison, et le Synode l'a réaffirmé avec force et l'a manifesté, l'Eglise est la famille de Dieu dans laquelle ne peuvent subsister des divisions de type ethnique, linguistique ou culturel. L'Eglise réconciliée est un puissant levain de réconciliation dans chaque pays et sur tout le continent africain". Il a aussi souligné que l'Eglise transmet "le message de salut en conjuguant toujours l'Evangélisation et la promotion humaine". Il a ainsi rappelé que la réflexion offerte par Paul VI dans son "encyclique historique Populorum Progressio a été réalisée et continue d'être réalisée sur le terrain par les missionnaires, qui encouragent un développement respectueux des cultures locales et de l'environnement, selon une logique qui, aujourd'hui, et après plus de quarante ans, apparaît comme la seule capable de faire sortir les peuples africains de l'esclavage de la faim et des maladies. Cela signifie -a poursuivi Benoît XVI- qu'il faut transmettre l'annonce de l'espérance selon une forme sacerdotale, c'est-à-dire en vivant personnellement l'Evangile, en cherchant à le traduire dans des projets et réalisations cohérentes avec le principe dynamique fondamental qu'est l'amour". Le Saint-Père a alors encouragé l'Eglise d'Afrique à se lever. "Qu'elle entreprenne le chemin d'une nouvelle évangélisation avec le courage issu de l'Esprit Saint. L'action évangélisatrice prioritaire, dont on a beaucoup parlé ces jours-ci, comporte aussi un pressant appel à la réconciliation, condition indispensable pour instaurer en Afrique des rapports de justice entre les hommes et pour construire une paix équitable et durable dans le respect de chaque individu et de chaque peuple, une paix qui a besoin et qui s'ouvre à la contribution de toutes les personnes de bonne volonté au-delà des diverses appartenances religieuses, ethniques, linguistiques, culturelles et sociales. Courage! Lève-toi, continent africain! Accueille l'annonce de l'Evangile avec un nouvel enthousiasme, pour que le visage du Christ puisse illuminer de toute sa splendeur, la multiplicité des cultures et des langages de tes peuples. Puisqu'elle offre le pain de la Parole et de l'Eucharistie, l'Eglise s'engage aussi à ouvrer, avec tous les moyens possibles, pour qu'aucun Africain ne manque du pain quotidien. Ainsi, en plus du devoir prioritaire d'évangélisation, les chrétiens sont actifs dans les interventions de promotion humaine". Benoît XVI a conclu en demandant aux pasteurs de l'Eglise en Afrique, de transmettre à tous, à leur retour dans leurs communautés, "l'appel qui a souvent résonné au cœurs de ce synode, à la réconciliation, la justice et la paix". Texte intégral de l'homélie du Saint Père


► Homélie de Benoît XVI, messe en conclusion du Synode des évêques d'Afrique Regarder la vidéo ► Conclusion du Synode des Evêques Sources : www.vatican.va 091026 (650) - E.S.M. Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.10.2008 - T/Benoit XVI
Le pape Benoît XVI

Benoît XVI : évangéliser avec les media

Synthèse du discours du Saint-Père

Le 29 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Pape Benoît XVI a reçu ce matin le Conseil pontifical pour les communications sociales et son Président, Mgr. Claudio Maria Celli, qui réfléchissent ces jours derniers aux nouvelles technologies de la communication et à leur utilisation au service du magistère de l'Eglise. Il a rappelé que les Instructions pastorales Communio et Progressio et Aetatis Nova sont "des documents importants pour sensibiliser l'Eglise aux questions de la communication, tout comme l'Encyclique Redemptoris Missio qui affirme que "le but de ces technologies n'est pas seulement de décupler l'annonce. Elles constituent un outil très important d'évangélisation de la culture, qui dépend largement de leur influence. Diffuser le message chrétien et le magistère par leur biais ne suffit pas. Il faut les intégrer à cette nouvelle culture de la communication".

"Au delà des contenus, la culture contemporaine - a poursuivi le Saint-Père - découle avant tout de l'existence de nouvelles formes de communiquer, de langages nouveaux, de technologies qui créent de nouvelles attitudes de pensée. Tout cela est un défi pour l'Eglise, appelée à annoncer l'Evangile aux hommes de ce temps en le gardant inaltéré, en le rendant compréhensible par le biais d'instruments typiques de la culture contemporaine". Puis il a cité le dernier Message pour la Journée mondiale des communications sociales, où il encourage "les responsables de la communication à développer une culture du respect de la dignité de l'homme, un dialogue sincère à la recherche de la vérité capable de faire fructifier les dons individuels en les mettant au service de tous... Ainsi l'Eglise peut-elle exercer cette sorte de diaconie de la culture au sein du monde digital, en parcourant ses voies pour porter aux gens la seule Parole susceptible de sauver l'homme. Ce Conseil a la responsabilité d'approfondir cette nouvelle culture médiatique, d'en évaluer les aspects éthiques, de la mettre au service des Eglises particulière pour qu'elles perçoivent l'importance de la communication et sa place fondamentale dans les actions pastorales". Enfin, Benoît XVI a évoqué les 50 ans de la Filmothèque vaticane, fondée par Jean XXIII, et dont le riche patrimoine appartient à l'humanité. Il a encouragé ses dirigeants à poursuivre le classement des images illustrant l'histoire visuelle de la chrétienté.

Texte original du message du Saint Père ► Italien

mercredi 21 octobre 2009

La misérable scène politique du Cameroun


LES REALITES DU S.D.F.
Le Comité exécutif national (Nec), instance dirigeante du Social democratic front (Sdf) réuni à Yaoundé le 12 septembre dernier a dans ses résolutions, suspendu « la validation des élections à Douala à cause de la présence sur les listes de Lottin Same et Eyoumbwan. » Le Nec appuie sa décision sur le rapport du secrétaire national à l’organisation sur la situation générale de la réorganisation des structures du parti, le rapport de la commission de discipline et les pétitions venues de Douala, de Melong et de Fundong, entre autres.Pour ce qui est de Douala, une pétition a en effet été déposée au Nec par un militant de la circonscription électorale de Douala V, qui conteste l’élection de Djeuga Remy au poste de secrétaire régionale à l’organisation. Il est reproché à Djeuga de n’avoir pas respecté les procédures de dépôt de candidature. « C’est ainsi que le camarade Djeuga Rémy s’est présenté à cette conférence au poste de secrétaire à l’organisation en ayant esquivé les primaires auxquelles il était astreint du fait de l’existence dans la circonscription électorale dont il est issu d’une autre candidature au même poste que lui, en l’occurrence la camarade Ntamak Priscilia (…) La candidature du camarade Djeuga Rémy s’est retrouvée à la conférence et a été admise à compétir, contre une militante de la même circonscription électorale que lui, alors qu’ils auraient du se départager aux primaires. », lit-on dans la requête. Une correspondance similaire a été aussi introduite par un militant de la circonscription électorale de Douala II, cette fois contre Robert Wafo, à qui les mêmes griefs sont reprochés. Ce dernier a été élu au poste de secrétaire à la communication régionale.Non coupables« Pour moi c’est un problème qui n’existe pas. Si on veut respecter les statuts, il faut les respecter jusqu’au bout. Aucune conférence élective n’a été organisée dans la circonscription comme le demande les statuts pour départager les candidatures, et une réunion du comité exécutif ne peut remplacer une conférence qui est statutaire », s’en défend Djeuga. Pour lui, en l’absence de cette conférence, il était impossible de faire les primaires pour départager les candidatures. La requête contre lui fait en effet allusion à une réunion du comité exécutif régional qui s’est tenue aux fins de recueillir les candidatures pour éventuellement organiser une conférence, mais cette réunion n’a reçu que la candidature de Ntamak. De son côté, Robert Wafo développe le même argument, celui de l’absence d’une conférence élective, et accuse : « Pour ce qui concerne néanmoins mon dossier de candidature au poste de secrétaire provincial à la communication, celui qui fait actuellement office de Pce à Douala 2 avait obstinément refusé, au mépris des dispositions statutaires, de recevoir et de valider mon dossier de candidature. Plus grave encore, il avait unilatéralement refusé d’organiser une conférence de la Ce. » Ce qui justifie que sa candidature se retrouve directement au niveau de la conférence régionale.Des têtes à couper ?Si ces requêtes ont été prises en compte dans la décision du Nec, cette instance désigne spécifiquement deux noms pour suspendre la validation des élections à Douala. Et c’est là que les militants sont unanimes pour dire qu’il y a quelque chose qui cloche. Les membres du Nec à Douala tiennent à préciser que cette suspension ne vise pas le président régional réélu, le député Jean Michel Nintcheu. Mais d’autres par contre pensent que ce sont des manœuvres pour couper la tête de ce président dont le dynamisme serait mal vu au sommet du parti où on redoute sa montée en force, qui pourrait même menacer la place du Chairman. « Les raisons de cette suspension de la validation sont ailleurs. Comment comprendre qu’à cause de l’inéligibilité, si cela était avérée, de quelques individus, on ne valide pas les élections alors que le scrutin est uninominal ? On aurait du invalider l’élections de ceux- là et valider le reste. La vérité est que Nintcheu est désormais redouté, de même que Lottin qui est presque son bras droit pour ce qui est des manifestations dans la rue. On veut donc les mettre sous l’éteignoir et positionner certains comme Elimby Lobè, qui avait même déjà été proposé comme coordinateur national des jeunes malgré que son âge le disqualifie du mouvement des jeunes », dit un militant qui préfère garder l’anonymat. Reste que près de trois mois après, la validation de ces élections qui va de report en report n’est pas de nature à favoriser le bon fonctionnement des structures, dans lesquelles les militants passent désormais plus de temps à supputer.
Le Cameroun à besoin d'un dirigéant qui soit tout près du peuple, d'un président actif sur la scène tant Nationale qu' internationale. Les Camerounais ont besoin d'un père qui est apte à défendre de tout coeur la nation sur le plan diplômatique c'est-à-dire de veiller au respect des clauses relations internationales telles que les principes de Souveraineté,de Réciprocité, de coopération, de non imixtion dans les affaires d'un Etat, (